Le message historique des évêques du Congo en février 2021


Enfin les évêques du Congo-Brazzaville accusés de complices du tyran Sassou depuis de nombreuses ont surpris tout le monde pour nous prouver le contraire et de quelle manière ! Par leur message tombant au bon moment des enjeux politiques accaparés par Sassou depuis le 5 juin 1997, nos évêques ont une entrée dans l’histoire de ce pays vivant une succession de drames sans fin depuis le 18 mars 1977 lorsque le président Marien Ngouabi fut égorgé dans un bunker du centre-ville à 13h à l’heure du journal télévisé. C’est à cet instant que le chaos par bains de sang furent déclenchés par le sinistre ministre de la défense et ministre de le sécurité d’état, c’est Sassou Nguesso, un homme au passé très douteux puisqu’il fut renvoyé de l’école normale de Dolisie en 1958-1959 sans doute pour insuffisances intellectuelles. Il s’était retrouvé au chômage assez rare à l’époque. C’est le recrutement dans la jeune armée congolaise lancé par le Président Fulbert Youlou et le Vice-Président Jacques Opangault qui le sauvera de l’oisiveté citadine. Il n’a jamais fait la célèbre école dénommée « Général Leclerc » dont l’accès se faisait par concours d’entrée pour les élèves de CM2. Recruté dans la jeune armée d’à peine 400 militaires environ ayant à sa tête en tout et deux grands officiers : les commandants Mouzabakani et Moutsaka, tous originaires du Pool, le jeune chétif Sassou au teint très sombre en est très complexé, comme tout nouvel recru il est envoyé en formation en Algérie pour quelques mois. En rentrant il est vite bombardé de sous-officiers. C’est un tremplin pour l’avenir au sein de ce corps muet. C’est le commandant Marien NGouabi à la suite d’une grave divergence politique liée au conflit armé entre la Défense civile (milice politique du pouvoir de Débat) et les forces armées congolaises marginalisées sous le président Alphonse Massamba-Débat qui le lui permettra en l’associant à la conquête du pouvoir en juillet 1968 par Marien NGouabi. Il accède au pouvoir accompagné de ses proches frères d’armes parmi lesquels figurent deux grandes figures entourant Marien, c’est Yhombi frère d’armes depuis l’école Général Leclerc et Sassou l’intrus sans formation militaire contrairement aux deux autres. Ils sont tous originaires de la même région septentrionale et n’ont aucune connaissance politique pour gérer le pays vivant une grave crise politique et économique. C’est Sassou qui les aura un à un ! Quelle ironie du sort des officiers sortis de l’école général Leclerc.

Ngouabi s’installe au pouvoir avec ses frères d’armes malheureusement il fait une confiance aveugle à Sassou l’arriviste et à Yhombi. Il en paiera le prix par son assassinat le 18 mars 1977 dans son bunker. C’est Sassou son ministre de la défense qui en est le maître d’oeuvre pour avoir eu tous les pouvoirs de défense et de sécurité du pays. Il va s’installer

Voici le contenu des évêques du Congo :

Le prochain scrutin au Congo-Brazzaville sera-t-il transparent, crédible et apaisé ? Dans un message qu’ils ont diffusé hier mardi 2 février, les évêques du Congo ont fait part de ce qu’ils qualifient eux-mêmes de « sérieuses réserves » sur le scrutin prévu le 21 mars. « Notre peuple, écrivent-ils, est fatigué de ces élections qui fragilisent la cohésion sociale et entachent l’image de notre pays à l’étranger ». Quels sont les problèmes qui sont pointés, quelles sont les recommandations de l’Église ? Monseigneur Victor Abagna Mossa, archevêque d’Owando et porte-parole de la conférence épiscopale congolaise, est notre invité.

RFI : Dans le message que la Conférence épiscopale du Congo vient de diffuser, vous émettez de sérieuses réserves qu’une élection présidentielle apaisée, participative, transparente, libre et crédible puisse être organisée dans les conditions actuelles. Sur quoi sont fondées ces réserves ?

Monseigneur Victor Abagna Mossa : Demain, nous allons passer aux élections. Ce sera sûrement difficile puisque que tout n’a pas été fait. Où sont les listes (électorales, Ndlr) et est-ce que les listes disent la vérité ? Nous parlons de cartes biométriques, on ne les a pas. Avec le coronavirus, avec le confinement, les gens qui ne peuvent pas se mettre ensemble, il faut rester séparés… ce sera compliqué. Qu’est-ce qui va se passer ? On craint que ce ne soit pas bon.

Pour tous ceux qui n’ont pas pu lire ce message, qu’est-ce que vous craignez ?Les Congolais ont peur. Il y en a qui se préparent, il faudrait déjà aller dans son village natal pour être tranquille. Il y a cette peur-là. On craint que la paix ne soit pas là, ce que nous désirons le plus.

Les Congolais, écrivez-vous, ont de moins en moins foi dans le système électoral actuel. Qu’est-ce qui explique, selon vous, cette perte de confiance dans le système électoral ?Hier, ce n’était pas bon. On recommence encore la même chose. Vous pensez bien que l’on peut perdre la confiance. Est-ce que ceux qui votent sont vraiment ceux-là qui doivent voter ? Est-ce qu’ils ne votent pas à tel endroit pour aller voter encore à tel autre endroit ? Dans certains coins, il n’y a presque plus de population, mais on voit aux élections qu’il y a plein de monde. Qu’est-ce qui s’est passé ? Est-ce que les gens sont revenus seulement pour voter ? Tout cela nous fait faire des réserves. Ce que nous avons écrit, si ça peut aider le gouvernement et les responsables à s’améliorer ce serait très bien, qu’ils se disent : « Tiens, maintenant on va prendre au sérieux ce qu’on a à faire. Dans telle ville, il y a tel nombre d’habitants, voilà ceux qui peuvent voter ou pas. Il y en a qui sont morts, ce n’est pas ceux-là qu’il faudra faire voter. » Voilà, ce genre de choses. Qu’on soit un peu plus proche de la vérité.

Comment peut-on faire justement selon les évêques et les archevêques ?On n’a pas trouvé de solution, mais au moins on fait noter que telle manière d’agir n’est pas bonne. Il faudrait essayer de faire mieux, de faire quelque chose pour s’approcher un peu de la vérité.

Vous renouvelez dans ce message votre prise de position sur l’alternance d’y il a plusieurs années. Vous souhaitiez alors que « l’alternance au pouvoir devienne une règle intangible et immuable pour notre démocratie » et vous souhaitiez que, au Congo, on applique un mandat renouvelable une seule fois.

La position est là. On se dit que ce serait bien que ce soit une fois. Par exemple, pour l’impunité, il se pourrait qu’on s’habitue tellement avec ces personnes qu’on soit incapable de les sanctionner. Alors, si on fait une fois seulement, celui qui vient il faut qu’il travaille… et bien.

Est-ce que certaines actions urgentes peuvent être ou doivent être menées par les autorités pour avancer vers une élection transparente ?Si toutes les listes peuvent être prêtes avant et, que dans les localités, on sait qui pourra voter, je pense qu’il n’y aura pas de problème. Mais avec ce que nous avons dit, il y a peut-être encore quelques jours pour que le gouvernement fasse quelque chose et réalise ce qu’il peut réaliser avant ces élections.

Qu’est-ce qui motive cette prise de position forte de la Conférence épiscopale ?Simplement, on écoute les gens, on les entend qui se plaignent. Ceux qui sont dans le gouvernement ne peuvent certainement pas se plaindre comme d’autres, mais les autres se plaignent vraiment. Alors s’ils peuvent nous écouter ils penseront à tout Congolais et il n’y aura pas de problème.

Qu’est-ce qu’il faut changer dans la gouvernance du Congo selon la Conférence épiscopale ?On demande d’abord au gouvernement d’éviter la corruption et de se mettre un peu à travailler pour les défis dont nous avons parlé : que le peuple congolais puisse avoir l’électricité par exemple, qu’il soit soigné, qu’il soit éduqué… Ça c’est tout à fait normal. Ça sera déjà beaucoup.

Voici ci-contre le lien 1 à cliquer https://youtu.be/vtp8Ssx_DHY de l’analyse et les commentaires des dignes fils du Congo, défenseurs de la démocratie, de l’état des droits et de la justice, et du partage équitable des richesses nationales, il s’agit du Dr Jean-Noël MABIALA et du Pr Eugène-Fernand LOUBELO, des amis et frères proches du Général Jean-Marie Miche MOKOKO prisonnier du tyran Sassou depuis juin 2016 après un procès stalinien pour avoir été candidat à la présidentielle de mars 2016 à la demande du peuple congolais du Nord au Sud du pays. Il en a été le vainqueur incontestable car des millions de Congolais sur l’ensemble du territoire avaient voté massivement pour lui pour gagner brillamment cette présidentielle si Sassou avait cédé au jeu démocratique qu’il hait depuis juillet 1992 comme l’aurait fait le premier Milongo en son temps.

Et en dessous le lien 2 celui renvoyant à l’interview accordée sur RFI pour écouter le message audio (sonore des évêques).

La condamnation du candidat et prisonnier MOKOKO est officielle et solennelle le 7 mai 2018 à 8h30 au TGI d’Oyo


La condamnation de Jean-Marie Michel MOKOKO, candidat à l’élection présidentielle du 20 mars 2016 avancée de 5 mois pour désorganiser la campagne des autres candidats, sera rendue solennelle et publique le lundi 7 mai selon les informations reçues de Brazzaville.

Par anticipation le mercredi 2 mai 2018, le Représentant officiel et les trois avocats parisiens de J3M ont donné une Conférence de presse tant attendue devant la communauté internationale et la communauté congolaise venue aussi nombreuse, les amis du Général Mokoko, les invités, et la presse et les médias internationaux avec leurs journalistes. C’était à l’hôtel Millennium Opéra sis au 12 bis Boulevard Haussmann 75009 Paris.

La vidéo complète de la Conférence de presse 

Ce jour, jeudi 3 mai 2018, pour la première fois depuis de nombreux mois, comme le montre cette image ci-dessous, une rencontre a eu lieu entre le prisonnier politique J3M et ses avocats du barreau de Brazzaville. Ceci est sans doute à l’origine de cela ! 


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Images des invités à la conférence de presse des avocats parisiens de J3M 

A la conférence dd presse des avocats parisiens de J3M

  

En effet la diaspora congolaise a répondu massivement à Paris aux premières heures matinales assez froides à cette conférence de presse de son Représentant officiel Marc Mapingou et des Avocats de J3M.

Rappelons que pour l’histoire que J3M serait le vainqueur incontesté de cette présidentielle du 20 mars 2016 dans les différentes régions du Congo : Kouilou, à Brazzaville et dans presque toutes les villes du Nord et du Sud du Congo.

Noyé dans la douleur et le chagrin, nous profitons de cette occasion pour présenter à J3M, le Général du peuple nos condoléances les plus profondes pour le décès de sa petite soeur Marie-Antoinette Mokoko survenu mercredi 2 mai 2018 à quelques heures de sa condamnation officielle. C’est un AVC qui l’aurait emportée, suite des conséquences de cette terrible épreuve dont est victime la famille Mokoko depuis qu’il avait répondu à l’appel et aux cris du peuple congolais du Kouilou, point de départ de la vie politique démocratique sous l’ère coloniale.

J3M est un homme plein d’énergie, de courage, digne et en deuil digne qui sera jeté solennellement à la cage de tous les fauves affamés depuis depuis le 20 mars 2016 à Oyo. 

Le peuple congolais sait tout depuis le 18 mars 1977 jusqu’à ce lundi 7 mai 2018 que le mal démoniaque est incarné par toi Sassou entouré de tes proches !

 

par le Pr EFL depuis Poto-Poto et Paris qui remercie tous les organisateurs et les participants !

La colère des Congolais est au summum proportionnellement aux provocations du dictateur démoniaque du Congo


C’est la réaction du Collectif du 17, un rassemblement de l’opposition congolaise.

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Voici la trame honteuse du dictateur

Message du dictateur Sassou, faux Président de la République suite aux consultations « présidentielles »

Mardi 30 Juin 2015 – 21:15

Mes Chers Compatriotes,

Pendant dix jours, j’ai eu le bonheur de rencontrer des concitoyennes et des concitoyens, femmes et hommes dignes et louables qui, en acceptant d’honorer l’invitation du Président de la République, ont donné la preuve de leur profond respect des institutions et de la République.

Par ces temps où quelques compatriotes entretiennent des comportements surprenants, une telle attitude de bienséance républicaine ne peut qu’être appréciée et saluée. Voilà pourquoi, je saisis la présente opportunité solennelle pour renouveler à ces fervents patriotes mes remerciements et la profonde reconnaissance de la Nation.

Pendant dix jours, du matin au soir, j’ai eu le privilège d’entendre, d’écouter attentivement quatre cents Congolaises et Congolais de couches différentes et de conditions diverses : responsables des institutions nationales, ancien chef d’Etat, ancien président de l’Assemblée nationale, ancien premier ministre, anciens ministres ; représentants des partis politiques ; dirigeantes des associations de défense des droits de la femme, dirigeants syndicaux, représentants des associations d’élèves et étudiants, des personnes vivant avec handicap, des ex-combattants ; autorités traditionnelles et dignitaires religieux.

Tous m’ont parlé avec leur cœur. Ils ont évoqué des questions diverses qui touchent à la vie de l’Etat, de la nation et de notre société.

Chacun s’est exprimé en toute sincérité, en toute franchise et en toute liberté.

Je voudrais, maintenant, en tirer quelques enseignements.

Outre les préoccupations quotidiennes et permanentes, ayant trait notamment aux problèmes économiques et sociaux, aux questions spécifiques des jeunes, des femmes, des personnes vivant avec handicap et des travailleurs, nos échanges ont été focalisés sur deux sujets qui alimentent, ces derniers temps, le débat national. Il s’agit de la gouvernance électorale et de l’avenir de nos institutions.

Tous les participants aux consultations se sont prononcés sur ces deux questions majeures. Des opinions diverses se sont manifestées. Tantôt concordantes. Tantôt antinomiques. Mais toujours utiles.

Au-delà des nuances et des divergences, l’unanimité s’est formée autour de l’urgente nécessité d’aller à un dialogue national sans exclusive, sans préalable, sans apriori, afin que, dans la confiance et la sérénité, se dégage un indispensable consensus sur les questions à l’origine de profonds désaccords au sein de l’opinion nationale.

Toutes les délégations ont demandé au Président de la République de créer les conditions nécessaires à l’organisation de ce dialogue dans la paix et la concorde.

Ayant accepté de donner une suite favorable à cet appel de la raison, j’ai décidé de mettre en place une commission préparatoire au dialogue national au sein de laquelle il y aura un comité d’experts chargé d’apporter des éléments de réponses techniques aux questions suivantes :

1°/ Comment devrait-on organiser au mieux les scrutins à venir dans notre pays ?

2°/ Fait-on, oui ou non, évoluer les institutions de la République ?

Si c’est oui dans quel sens souhaite-t-on les faire évoluer ?

Et si c’est non, pourquoi ?

Tous les éléments de réponse seront mis à la disposition des participants au dialogue.

J’ai aussi arrêté que le dialogue national aura lieu du 11 au 15 juillet 2015. Il traitera des principales préoccupations mises en exergue par les uns et les autres et ici résumées en ces deux questions.

Un acte réglementaire déterminera les modalités d’organisation du dialogue national.

Mes Chers Compatriotes,

Les consultations des forces vives de la nation auxquelles j’ai procédé ont été une expérience passionnante et utile. Un exercice unique et fécond.

Le dialogue chez nous, dans nos traditions, je me permets de le rappeler, est porteur de progrès, de compréhension mutuelle, d’apaisement.

Ce ne sont pas de simples mots. C’est une foi partagée de laquelle nous avons toujours su, ensemble, chaque fois que nécessaire, sans interférence extérieure, tirer le ressort qui donne au Congo la possibilité d’aborder son avenir dans la paix.

Voilà donc qui est attendu du prochain dialogue : qu’il fasse de telle sorte que le Congo aplanisse ses contradictions et ses divergences, dans la paix. Toujours dans la paix.

J’y veillerai personnellement.

Vive la République !

Vive le Congo !

C’est le message provocateur du Dictateur congolais !

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Voici la suite de ces provocations : la mise en place sa commission partisane

EL Sass1

EL Sass2

EL Sass3

 

 

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La réponse écrite du FROCAD à cette manipulation

Frocad 1

Frocad2

Point de vue personnel

Seul le respect de la constitution de 2002 permet assurer la paix et la tranquillité des esprits des vivants et des parents disparus dans les conditions abominables imposées par Sassou au peuple congolais et au Congo depuis le 5 juin 1997 !

Le documentaire ci-dessous rappelle que les articles clés 57, 58 et 185 font de la constitution de 2002 l’une des meilleures du monde moderne. 

Regardez pour en juger vous-même !

Le camp du « Non de la violation constitution de 2002 » s’agrandit avec des courageux membres du PCT


Le PCT parti volé à Marien NGouabi retrouve-t-il ses réflexes politiques ?

Un ancien ministre de la défense, un membre du parti au pouvoir donc un proche de Sassou a mis ses habits d’intellectuel pour éclairer l’opinion publique sur la problématique de la fin de l’année 2014 et surtout du début de la nouvelle année qui précède l’élection majeure au Congo en 2016 qui est celui de la constitution de 2002. La respecter est le mot d’ordre de toutes les démocraties du monde !

Le mandat de Sassou prend fin bientôt.

Visiblement il ne veut pas partir ! Il est accroché au pouvoir comme s’il était le seul homme capable d’améliorer les conditions de vie des Congolais parmi les 5 présidents qui ont occupé ce fauteuil unique ! Trois l’ont souillé parce qu’ils n’ont jamais été élus !

Plusieurs partis de la majorité présidentielle sont en train de quitter ce navire qui ne voit qu’un commandant de bord alors que des générations mieux armées politiquement et intellectuellement sont prêtes à relever le défi national et africain.

Merci à Bowao l’homme qui n’avait pas vu les morts et les blessés lors des explosions atomiques de MPila qui avaient rayé de la carte de Brazzaville une bonne partie de du quartier et ses habitants emportés par le cataclysme nucléaire. Depuis il a retrouvé ses esprits devant la réalité sur le drame national permanent.

Les rescapés loin de l’épicentre sont logés dans de camps de fortune et l’indemnisation fantaisiste a été vite arrêtée en ayant commencé par les leurs qui n’étaient pas des victimes. C’est ce chaos qu’il faut réparer en 2016 au plus tard !

Découvrez la lettre ci-dessous de Bowao à Sassou, l’homme qui n’aime que les armes de guerre et déteste le bulletin de vote pour la vie !

 

P1 Bowao

P2 Bowao

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Clôture des Assises nationales du Congo et Communiqué final pour la restauration de la démocratie


 Communiqué final des Assises nationales du Congo 

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Drapeau_CB

PREMIERES ASSISES NATIONALES DU CONGO

POUR L’ALTERNANCE DEMOCRATIQUE

Paris, 7-10 juin 2014

 

Communiqué final

 

Chers Compatriotes, Démocrates et Républicains,

Cher(e)s ami(e)s du Congo-Brazzaville.

Les Premières Assises Nationales du Congo pour l’Alternance Démocratique se sont tenues à Paris du 7 au 10 juin 2014. Y ont pris part les congolais de la diaspora, les représentants des partis et associations du Congo et de celles résidents en Europe ainsi que des personnalités et autres amis du Congo.

Sous le signe de l’unité nationale, de la fraternité intergénérationnelle et dans l’objectif d’un changement structurel, systémique et politique au Congo, les Premières Assises Nationales du Congo pour l’Alternance Démocratique ont permis aux participants de déterminer l’orientation politique relative à l’alternance démocratique au Congo.

Cette orientation, partagée par le Comité préparatoire des Assises, les associations, les partis politiques et des individualités à travers leurs messages, se fonde sur les points suivants :

– Non radical à la modification, à la révision et au changement de la constitution congolaise du 20 janvier 2002 ;

– Non au projet de référendum sur la question de la constitution ;

– Rejet total des résultats du recensement administratif spécial 2013 ;

– Non au système électoral en vigueur à participation dominante des représentants du gouvernement ;

– Exigence d’un fichier électoral répondant aux normes internationales de transparence ;

– Pas d’organisation d’élection sans une commission électorale nationale indépendante dûment accréditée par toutes les parties prenantes à savoir : les partis politiques, la société civile, sous l’égide de l’Union Africaine et des Nations Unies ;

– Refus catégorique de toute participation à un gouvernement d’union nationale qui ne répondrait pas aux aspirations souveraines du peuple congolais ;

– Réhabilitation des acquis positifs de la Conférence Nationale Souveraine et restauration d’une démocratie véritable.

Face au désastre social actuel de notre pays et le désespoir qu’il engendre chaque jour, paralysant la cohésion sociale et l’unité nationale, les Premières Assises Nationales du Congo pour l’Alternance Démocratique préconisent dès aujourd’hui :

– de repenser la redistribution équilibrée des ressources nationales et, notamment, d’accorder de droit et sans délai, une allocation universelle de subsistance et de dignité à toute personne en manque de ressources, d’emploi et d’activité.

– de réhabiliter l’école publique en la faisant accompagner par une prise en charge de la scolarité et l’octroi équitable de bourses de l’école primaire à l’Université.

– de reconstruire les structures sanitaires de base, dispensaires et hôpitaux sur l’ensemble du territoire national et d’assurer l’accès gratuit aux soins de santé primaire.

Les Premières Assises Nationales du Congo pour l’Alternance Démocratique considèrent qu’une sortie de crise pacifique et bénéfique pour le pays est possible pour peu que le pouvoir actuel privilégie l’intérêt supérieur de la Nation.

L’année 2016, année de la fin légale et constitutionnelle du mandat de Monsieur Sassou Nguesso et de son régime d’exception, ouvre une période où le peuple congolais est en droit de prendre ses responsabilités en toute souveraineté.

Les Assises Nationales du Congo pour l’Alternance Démocratique attirent solennellement l’attention des partenaires économiques et investisseurs du Congo sur le grand risque qu’ils courent en misant sur le statut quo politique dans ce pays.

Les Assises Nationales du Congo pour l’Alternance Démocratique prennent à témoin la communauté internationale sur le fait que le Président Sassou Nguesso  n’a cessé de susciter des facteurs d’instabilité, de troubles et de désordre dans la sous région de l’Afrique centrale dans le but inavoué de créer une situation d’état d’urgence au Congo aux fins de se maintenir de force au pouvoir.

Trois grands chantiers ressortent des travaux des Assises Nationales du Congo :

1. Un Plan d’Action qui couvre la période 2014-2016 pour le suivi des décisions et pour la mobilisation des congolais de l’intérieur et de l’extérieur ainsi que des partenaires du Congo.

2. Une Charte des Forces Vives de la Nation qui énonce les Valeurs fondamentales de la République que chaque signataire s’engage à respecter de manière volontaire et responsable. Celle-ci s’articule sur des liens de respect, d’intégrité, de justice sociale, de tolérance et sur une conception apaisée du vivre ensemble.

3. Une Plateforme des Forces Vives de la Nation qui coordonne les actions et le calendrier de lutte présente et à venir. Un Livre Blanc a été publié. Il précise la réflexion du Plaidoyer, texte de référence des Assises Nationales du Congo pour l’Alternance Démocratique.

La Plate-forme des Forces Vives de la Nation est un espace de concertation et d’actions sous la forme d’un Conseil Représentatif des Forces Vives de la Nation. Elle est dotée d’un organe exécutif permanent.

Les participants aux Premières Assises Nationales du Congo pour l’Alternance Démocratique expriment leur joie de s’être retrouvés dans une ambiance de fraternité et de solidarité pour débattre librement de l’avenir du Congo hypothéqué par le régime de Mr Sassou Nguesso depuis plusieurs années.

Avec ces Assises, est née une légitimité historique que le peuple congolais doit savoir capitaliser pour donner au Congo toutes les chances de son développement harmonieux, mettre fin aux inégalités actuelles et devenir une société moderne, responsable et solidaire.

Les Premières Assises Nationales du Congo pour l’Alternance Démocratique condamnent avec fermeté :

– les mesures illégales du pouvoir de Brazzaville visant l’interdiction de libre circulation des cadres politiques congolais entre le Congo et l’étranger.

– les persécutions des journalistes, les violations de la liberté d’informer et la séquestration des journaux indépendants.

Les Premières Assises Nationales du Congo pour l’Alternance Démocratique condamnent également avec grande fermeté la République de l’arbitraire contre toute forme d’expression libre, à l’exemple des valeureux jeunes militants soutenant le Non à la modification et au changement de la Constitution.

Les Premières Assises Nationales du Congo clôturent leurs travaux le 10 juin 2014, jour anniversaire de la fin de la Conférence Nationale Souveraine du Congo, pour marquer la filiation historique des deux évènements et célébrer la renaissance des lumières congolaises.

Les Premières Assises Nationales du Congo ont décidé de porter partout où besoin sera l’ensemble des motions lues par les participants. Nous ne pouvons désormais combattre et exister que pour une cause plus grande qui nous libère de l’oppression.

 

Vive la démocratie,

Vive le Congo

Fait à Paris, le 10 juin 2014 à 21h20.

Les 1ères Assises Nationales du

Congo pour l’Alternance démocratique

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La vidéo de la lecture du Communiqué final par Alexis Miayoukou

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Images des participants :

EFL ApplaudissementsEglise St HypoEglise St HypoEglise St HypoPrésidium Eglise St HypoDoyen OM Eglise St HypoEFL Eglise St Hypolyte

Eglise St Hypo

Sassou et la paix tant criée, la veut-il avec les armes de guerre à la main ?


LA PAIX QUE VEUT-ELLE DIRE AU CONGO DES SASSOU ?

Le Congo est de plus en plus connu par ses rocambolesques procès à la soviétique, ses coups d’état sanglants, ses malaxages de la loi constitutionnelle, ses luttes pour le pouvoir qui se transforment en guerres civiles, ses recensements sans lendemain pour les populations, ses milices privéesII est aussi, le pays où les écoles sont sans tables bancs, sans maîtres ni professeurs. Les hôpitaux sans médicaments et médecins, les routes maintes fois faites et refaites. Il ne lui reste plus qu’à instaurer des signes distinctifs pour que l’on acheminement insidieusement vers l’apartheid.

La notion de « PAIX » désigne non seulement « l’absence de violence ou de guerre » mais aussi la reconnaissance de l’autre, elle implique le respect, la liberté et l’égalité. En somme, elle est gage d’intégrité morale et de générosité.

Depuis le retour au pouvoir du général Néron des temps modernes, M. SASSOU s’emploie à nous vendre son idéologie de la culture de la paix. Alors qu’à chaque fois qu’il se sent « embêter » par des congolais qui lui tiennent un autre discours, Il remet son treillis pour sévir comme un lion devant sa proie. Le temps est peut être arrivé pour qu’il faille bien lui signifier que sa culture de la paix est en réalité, une terreur pour empêcher le peuple congolais de s’exprimer. C’est un jeu de mot, un prétexte pour apeurer et endormir les congolais dans une paix plutôt armée. Cette paix, est une la démagogie et une incantation puérile, avilissant les populations qui croulent sous le poids de la misère et de la pauvreté.

La PAIX est une de ces notions universelles qui n’a de sens que selon le contexte de son emploi. Celle-ci ne peut être conquise au Congo que par la mise en place de pouvoirs non-cloisonnés, par l’exercice véritable de la démocratie, le respect la dignité humaine et des droits humains, la lutte contre la pauvreté, ainsi que la prise en compte des différences ethno-culturelles et géographiques ainsi que bien d’autres facteurs qui sont les vraies menaces pour la paix.

La vraie paix ne se décrète pas. Lorsque le pouvoir de Brazzaville chante à longueur de journée dans les média acquis à sa cause de la paix, la paix dit-on « chèrement acquise », sans laquelle rien ne pouvait se construire au Congo. Peut-on comprendre ? Dans cette assertion, la paix au Congo se réduirait seulement à l’absence de guerre.

C’est justement au nom de cette pseudo paix que le pouvoir de Brazzaville achète à tour de bras des armes de guerre, recrute des mercenaires, fait du Congo, le refuge des anciens soldats de l’ancienne garde de Mobutu et des hutu rwandais. Dans des intérêts non avoués, il laisse construire à Brazzaville 26 mosquée et s’apprête à faire ériger la plus grande mosquée de l’Afrique centrale dans un pays où 95% de la population est chrétienne et animiste.

La vraie PAIX n’est ni celle des « cœurs, ni celle de la tranquillité des esprits » comme, il la définissait et faisait répéter à ses camarades au temps du monopartisme. Dans nos sociétés négro-africaines, la notion de paix est plus importante qu’une sémantique à la fois abondante et variée qu’on lui consacre. Il existe dans nos sociétés, les différents mots pour désigner la paix et les études fournissent des indications utiles sur la symbolique et l’éthique qui permettent d’élaborer une typologie de la paix. On distingue ainsi : un état de paix perpétuelle, la paix de l’âme, la paix conclue après une guerre, la paix interne, la paix externe, la paix liée aux notions de sécurité et de défense. D’autres termes corrélatifs impliquent l’idée de concorde, de conciliation et d’entente. Chez les Téké par exemple, le balai de commandement et des palabres (vous l’avez exhibé lors de votre rencontre tribale à Oyo) est un l’organe par excellence qui exprime chez l’homme, l’état de paix, de justice et de conciliation. En un mot, il veut dire : « celui qui le tient crédibilise la parole ».

Dans un pays qui a été régulièrement secoué par des événements aussi tragique, la vraie paix recherchée à mon sens serait le fruit de la justice, c’est-à-dire du respect mutuel des droits et devoirs des uns et des autres. Elle n’est ni au bout de la kalachnikov, ni le fruit de l’intimidation constante de tous ceux qui empêchent que le Congo de tourner en rond. La paix on ne la tient jamais par la ruse ou bien par des forfaitures du genre INA (initiative nationale pour l’apaisement), elle se construit par le dialogue, le dialogue responsable entre les filles et les fils du pays sans atermoiement ni tergiversation.

La paix se caractérise par la bonne santé physique et morale de ses populations qui se reconnaissent tous égaux en dignité et en droit, parce que crées sans exception à l’image de Dieu. Saint Augustin abonde dans ce sens en disant « ceux qui sont dans la misère, ne sont pas en paix, parce qu’ils manquent cette tranquillité de l’ordre dans laquelle, il n’y a aucune perturbation ». Quand on ne peut plus assumer les trois repas de la journée, de se loger, de se vêtir, de parler et d’aller et venir librement, d’accéder aux soins à l’éducation, qu’il manque l’eau et l’électricité, toutes ces restrictions entravent fortement l’harmonie qui est signe de PAIX. Et ce Congo ne retrouvera jamais sa paix dans les conditions actuelles du fonctionnement de ses institutions.

Daniel ACKAYU ADZIOMBA

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Sassou et son clan aux abois s’attaquent aux boucs-émissaires pour rester au pouvoir pour l’éternité !


imageIl revient à tout citoyen Congolais de bien lire ce document provenant d’un journal du pouvoir financé avec l’argent issu du trésor public pour faire la mauvaise propagande contre les dignitaires fils de notre pays  : Tsourou, est la première victime de cette nouvelle longue série avec des massacres perpétrés sous le clairon de la paix retrouvée ! Mathias Dzon est visiblement la deuxième victime toute désignée, chaque lecteur le comprend facilement sans hésitation dans ce document où il est cité. Les autres victimes sont toutes connues car le plan d’attaque était prêt depuis de longue date ! Sassou n’en dormait plus ! La boucle se fermera bientôt dès l’interpellation quelques chefs d’écurie Tékés, anciens ou actuels serviteurs fidèles des MBochis d’Oyo.

Après cette grande rafle ethnique qui a suivi celle des Poolistes de 1998, Sassou et son clan pourront enfin commencer à fermer les yeux la nuit à Oyo et MPila et emprunter pour l’éternité le « chemin de l’avenue 2016« , ex-chemin de l’avenir !

Nous sauverons le colonel Tsourou bientôt, libérerons le pays de cette dictature et jugerons le dictateur et son clan !

Je vous joins ci-dessous le documentaire historique de la fin d’un dictateur qui se croyait plus puissant que tout : 

Moralité : Soyons humble et humain, pardonnons pour se faire pardonner, ne tuons pas, respectons la vie ! 

Sassou ou le violeur des droits de l’homme de tous les Congolais et de ses anciens alliés !


Il y a toujours affaire Tsourou depuis le 4 mars 2012, et maintenant affaire Jean-Martin MBemba !

Le dossier vide transmis au parquet de Brazzaville aux ordres, l’ancien allié, président de la ligue congolaise des droits de l’homme, et président de son parti l’UP, suspend sa liaison incestueuse avec le RMP de Sassou !

Dans une déclaration publiée à Brazzaville, le 19 juin 2013, l’U.p (Union pour le progrès), le parti de Jean-Martin Mbemba, l’ancien ministre de la justice, aujourd’hui président de la Commission nationale des droits de l’homme, a décidé de suspendre, «jusqu’à nouvel ordre, sa participation au sein du Rassemblement de la majorité présidentielle (R.m.p) et au sein de la majorité présidentielle», en guise de protestation contre «l’indifférence des partis du R.m.p et de la majorité présidentielle», à l’égard de son président, Jean-Martin Mbemba, visé par une enquête relative à une affaire de détention d’armes de guerre et de tentative de déstabilisation des institutions nationales.

Depuis le 7 juin dernier, la Direction générale de la surveillance du territoire (D.g.s.t), qui enquêté sur une affaire relative à la détention d’armes de guerre et à la tentative de déstabilisation des institutions nationales, a transmis le dossier au parquet. Une demi-douzaine de personnes interpellées et gardées à vue à la D.g.s.t, dans le cadre de cette affaire, ont été écrouées à la Maison d’arrêt de Brazzaville. Désormais, il revient à la justice de mettre la lumière sur cette affaire.

Pour la première fois, le parti de Me Jean-Martin Mbemba s’est prononcé sur cette affaire qu’il a qualifiée «d’acharnement politique engagé par les agents des services de la Direction générale de la police et de la Direction générale de la surveillance du territoire».
La déclaration de l’U.p rapporte que «l’analyse même des révélations distillées dans la presse, sous forme de tract, montre que le dossier est trituré à souhait, de manière à le faire paraître lourd. On a, d’abord, associé Me Martin Mbemba à un coup d’Etat des Teké et Lari, avec partie prenante dans l’affaire du 4 mars; puis on l’a accusé d’avoir entretenu la grève des enseignants, en mars et avril 2013 avec 200 millions de francs Cfa mis en jeu; il a encore été accusé d’avoir recruté des ex-combattants et serait propriétaire de quelque 300 à 400 P.m.a.K qui auraient été saisis depuis des mois, on ne sait où; enfin, il aurait également fait passer une somme de 300 millions de francs Cfa à on ne sait qui, pour obtenir des complicités dans les F.a.c, etc, etc».
Pour l’U.p, il s’agit, là, des «affabulations qui sont les résultats des prétendues enquêtes de la D.g.p et la D.g.s.t, puisqu’au parquet, il n’existe pas de procédure judiciaire ouverte à cet effet. Mais, il faut souligner que la D.g.p et la D.g.s.t ont, en outre, fait dire, à certains, des propos arrachés sous la torture et depuis, dénoncés par les anciens suppliciés», précise la déclaration. En tout cas, l’affaire est déjà au parquet et la justice devrait aider l’opinion à y voir clair, par l’instruction qui s’en suivra.

(Article extrait de la Semaine africaine du 2 juillet 2013)

Commentaire personnel

Tous les Congolais le savent, les droits de l’homme sont quotidiennement bafoués entre les frontières du Congo ! Et chaque seconde, il se passe une bavure de l’autorité publique sur tout citoyen ! Dans ce pays, même les enfants des responsables politiques se comportent comme des responsables politiques ou plus qu’eux ! En plus ils détiennent des armes de guerre sur eux et à la maison ! Les menaces de mort de citoyen ayant eu une petite engueulade et le rejeton du dignitaire sont courantes de nuit cmme de jour. Un canon scié sur la tempe est un jeu d’enfants en pleine ville !

L’avocat MBemba ayant travaillé, mangé, bu et dansé avec eux pendant de nombreuses années avait oublié une chose qu’il n’est pas d’Oyo ! Et tôt ou tard, il devrait payer l’addition de ce mariage de raison avec un homme ou une femme d’Oyo ! N’ayant jamais entretenu sa base arrière, il est aujourd’hui seul contre les OyoMans dans un pays où la loi n’a jamais écrite ou si elle est écrite, elle n’a jamais été lue. Ou si elle est lue, elle n’a jamais été comprise ! Pour faire court, ils l’ignorent tous !

Une vipère restera toujours une vipère même morte son venin peut toujours tuer un imprudent !

Je termine en disant qu’au Congo d’OyoMan la loi n’est pas une réalité, ni un rêve mais la mort de l’idéal de l’instruit !

La folie de Sassou de faire d’un village de quelques têtes ou « coqs » la première ville du Congo !


CENTENAIRE DE LA VILLE D’OYO (1913-2013) :  PLUS DE 100 MILLIONS DE FCFA DÉPENSÉS par détournements habituels.


Feux d’artifices, musiques, fête et danse. Le samedi 06 juillet 2013, Oyo ete devenu Hollywood : Ils ont offert des parfums de marque aux invités. Sassou Nguesso été absent. Étaient présents : Firmin AyessaJean Dominique OkembaAntoinette SassouChristel Sassou et sa femme , Madame Claudine MounariJean Francois NdenguetMaurice Nguesso et sa femme.


Ville d’Oyo : Feux d’artifice lors du centenaire de la ville (1913-2013), le 06 octobre 2013.

Sassou Nguesso, le grand absent de cette fête. Les caisses de l’etat ont encore chauffés, plus de 100 millions de Frs Cfa pour organiser le centenaire de la ville d’Oyo, le samedi 06 juillet 2013 .Pour une première fois que l’homme d’Oyo est absent à un grand événement qui honorait sa ville natale. Et pourquoi Sassou Nguesso été absent ?

Située dans le nord dans la région des plateaux, et composé essentiellement des M’bochis du département de la Cuvette, Oyo est le village natif du dictateur congolais, Denis Sassou N’Guesso, transformé, progressivement, en une ville à coup de pétro-CFA, depuis son accession au pouvoir après le coup d’état de 1997, transformé en guerre civile ethnique ayant sanglanté le Congo-Brazzaville.

Voici quelques images de la fête à Oyo :

Ville d’Oyo : Hotel Alima palace.
Ville d’Oyo : Villa du dictateur Denis Sassou N’Guesso.
Ville d’Oyo : Hopital général.
Ville d’Oyo : à gauche (projet de la banque BEAC) et à droite (Gymnase moderne).

La dictature a la peau dure, voici quelques indices : Absence d’eau potable, délestage électrique, chômage, misère, pauvreté, 70¨des congolais vivent sous le seuil de pauvreté, les système de santé publique et d’éducation nationale sont défaillants, pendant que les autorités non seulement, se soignent à l’étranger, mais, envoient, aussi, leurs enfants étudier à l’étranger.

Commentaire personnel sur cet article reçu par courriel d’un compatriote du réseau
Les Congolais et les amis du Congo doivent savoir ce qui se passe dans ce pays sous le règne dictatorial de Sassou, le premier génocidaire congolais et d’Afrique noire francophone ! C’est piller le trésor public congolais pour transformer son petit village  de quelques âmes perdues entre les arbres en future capitale administrative du Congo ! Pour cela, il y construit ce que le grandes villes du Congo n’ont jamais possédé en 53 ans d’indépendance française ! Même le cimetière d’Oyo n’a rien à avoir avec celui du Père Lachaise de Paris, le plus cimetière parisien !  Il n’y manque plus les caméras et les télévisions !
Les écoles publiques de Brazzaville pour ne parler que de celles là n’ont plus de bancs ni tables, pire les écoliers ne disposent pas des toilettes dans ces écoles où ils passent des heures pour ne rien apprendre depuis plus de 25 ans ! Dans les régions et les villages, les classes sont sous les manguiers et le tableau noir est le tronc de l’arbre ! Je me demande que fait l’UNESCO au Congo et en Afrique !
Quelques dispensaires pour les soins de base ou primaires pour les élèves en priorité ont été fermés. Je me souviens qu’à la Grande école de Poto-Poto je fis ma scolarité, il y en eut un pour tous les habitants du quartier et nous les élèves ! Sassou l’illettré que le Congo n’a jamais eu à la tête de nation déteste l’école depuis qu’il avait échoué à Dolisie, et a une haine pour l’instruction du citoyen, future élite de demain du pays et du continent ! Pense-il qu’il vaut mieux d’avoir des illettrés pour qu’ils se prosternent devant la médiocrité humaine ! La sienne après sa désertion de l’école normale de Dolisie pour se faire recruter dans l’armée congolaise qui avait besoin des effectifs nationaux. Il n’y brillera pas non plus ! Les preuves sont devant tous les Congolais depuis 40 ans de régression continue sous le règne de Sassou I, II et III !
Il est temps de le faire tomber du pouvoir, de l’exiler à Oyo ou en Chine en attendant son procès publique pour crimes de guerres, génocide et faillite économique au Congo, lui et ses proches de toutes tribus ou ethnies ! 

Sassou alias OyoMan battu trois articles à zéro par sa constitution est inquiet de sa fin de vie politique !


Congo-Brazzaville: la refonte du fichier électoral a démarré

Le président congolais Denis Sassou Nguesso et son épouse Antoinette, lors du premier tour des élections législatives à Brazzaville, le 15 juillet 2012.

Le président congolais Denis Sassou Nguesso et son épouse Antoinette « Dadi Pétrole« , lors du premier tour de la mascarade des élections législatives à Brazzaville, le 15 juillet 2012.

AFP / GUY-GERVAIS KITINA Par RFI

Les autorités du Congo-Brazzaville ont lancé vendredi 21 juin le processus de recensement administratif spécial, dans la perspective des prochaines élections locales. Concrètement, un nouveau comptage des électeurs va être organisé. Le président de la coordination nationale du recensement, le ministre de l’Intérieur Raymond Mboulou, explique que ce processus est mené à la demande des partis politiques. L’opposition, elle, accuse le pouvoir de vouloir se tailler un fichier politique sur mesure.

Le dernier recensement du corps électoral au Congo-Brazzaville date de 2001. Depuis, le fichier n’a fait l’objet que de retouches dans le cadre des révisions des listes. Au vu des polémiques qui ont entouré depuis cette liste électorale, les partis représentés aux concertations de Dolisie ont  souhaité qu’un recensement administratif spécial puisse avoir lieu, avant le scrutin local prévu pour cette année, puis la présidentielle programmée pour 2016.

Agents recensés conjointement par le gouvernement et les partis

Le processus vient d’être lancé avec l’installation du comité technique, chargé de l’opération. « Dans chaque localité, les commissions locales vont reprendre un à un, à zéro, le corps électoral congolais », a expliqué à RFI le ministre congolais de l’Intérieur, Raymond Mboulou, qui préside la coordination nationale du recensement. « Les agents recenseurs seront nommés conjointement par les partis et l’administration », précise-t-il.

Au sein de l’opposition, Mathias Dzon, le président de l’Alliance pour la République et la Démocratie, qualifie de son côté ce recensement administratif spécial de « supercherie ». Selon lui, le pouvoir cherche en fait à se tailler un fichier électoral sur mesure, dans la perspective d’un référendum constitutionnel qui permettrait à Denis Sassou Nguesso d’effectuer un troisième mandat et dans la perspective des élections présidentielles de 2016.

La réponse de Mathias Dzon et le collectif des 17 

Voici la réponse de l’opposant Mathias Dzon, l’homme qui donne des insomnies au pouvoir : de la tête à sa base ethno-régionalo-tribale : Le communiqué du collectif des 17 et le documentaire de la rencontre avec les militants et les citoyens congolais des quartiers.