Le 18 Mars 2023, c’est une date historique en mémoire du 18 mars 1977 à Brazzaville au Congo.


Ce 18 mars 1977, le président Marien NGouabi est assassiné en début d’après-midi à l’heure du jour télévisé dans un bunker au centre-ville de Brazzaville. Le ministre de la défense et de la sécurité d’état est Sassou NGuesso son fidèle bras droit n’a jamais été entendu ni interpellé dans un crime pareil sans précédent. Il va accuser cet acte criminel du clan ethno-régionalo-tribaliste aux Poolistes notamment aux dernières personnalités que marien NGouabi avait reçu, il s’agit du Cardinal Emile Biayenda et l’ancien Président Massamba-Débat. La liste des citoyens innocents passés au « petit matin » est tellement longue qu’il n’est inutile de la publier ici, c’est cette expression célèbre de Florent Tsiba que le peuple congolais entendait à la radio, venant du sinistre Comité militaire du parti mis en place en vitesse par Sassou, le cerveau de ce criminel pour conserver le pouvoir au sein du trio ethno-régionalo-tribal rassemblé au sein du CMP, en violation de la constitution et des statuts du parti le PCT créé par Marien.

Le Congo venait de connaître la plus grande tragédie de son histoire, elle se poursuivra, s’amplifiera pour atteindre son apogée le 5 juin 1997. Après avoir été battu et éliminé au premier tour par la voie des urnes à la première élection présidentielle libre et démocratique remportée par Pascal Lissouba, Sassou, toujours lui qui se permet tout au Congo, en violation de tous les textes de loi du Congo issus de la célèbre Conférence nationale souveraine de 1990 qui venait de restaurer la démocratie mise en parenthèse sous le règne des présidents Fulbert Youlou de 1959-1963 et Massamba-Débat de 1963 à 1968, va déclencher un coup d’état contre la jeune démocratie avant la fin du mandat du président élu pour 5 ans. C’est la deuxième tragédie que le Congo et les populations vivant toujours dans la pauvreté et la misère permanentes vont subir et mourir massivement de maladies, de faim et de soif. C’est « sauve qui peut » à travers les forêts et la savane surtout dans les quartiers Sud de Brazzaville et dans le Pool dévastés, ce sont les cibles préférées de Sassou et son clan.

Une idée a germé dans la tête d’un fils du pays à Paris, c’est l’avocat Amédée Bernard NGanga en lançant une plateforme nommée CONVERGENCE 92 axée sur le droit et la justice, restaurés par la CNS en 1992, le refus des crimes et de l’injustice. Plusieurs associations politiques des Congolais et des individualités se sont rassemblées autour de cette plateforme et organisent ensemble une grande manifestation à Paris le 18 Mars 2023 en mémoire du 18 Mars 1977.

CONVERGENCE 92 exige :

  • – le retour à la constitution de 1992 issue de la CNS,
  • – le respect des lois et la justice équitable du citoyen qui en découlent, et
  • – l’état de droit,
  • – le refus des crimes et de l’injustice, car les crimes et l’injustice sont une banalité au Congo depuis le retour de Sassou par effraction du palais du peuple pour s’installer au pouvoir le 5 juin 1997 dans un gigantesque bain de sang avec l’aide de La France et le soutien militaire de l’Angola de Dos Santos.

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