Un grand Homme nous a quittés pour rejoindre ses ancêtres et plaider la cause du peuple congolais devant les anciens et Dieu


Adieu Maître Aloise Moudiléno Massengo. Tu auras été l’un des meilleurs d’entre nous.

Près de deux ans après le décès, à Saint Ouen l’Aumône en France, de son ami et collègue juriste, Alexis Gabou, Maître Aloise Moudileno Massengo nous a quittés, le 6 janvier 2020, à Nancy, également en France.

Premier Avocat congolais, inscrit dans un Barreau français, premier Avocat noir du Barreau de Nancy où il exerce jusqu’en 1966, Maître Aloise Moudileno Massengo deviendra, par la suite, Avocat près la Cour d’Appel de Brazzaville, avant d’être nommé, sous le Président Marien Ngouabi, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice du Congo en 1968. Une charge ministérielle qui lui ouvre les portes d’autres niveaux plus élevés, au sein de l’appareil étatique congolais où il en finit comme Vice Président du Conseil d’Etat.
Homme libre, Maître Aloise Moudileno a voué sa vie entière à son engagement politique pour sa patrie. S’y étant, consacré intensément.

Jeune étudiant, en France, son discours anticolonialiste fait trembler. Il milite, au sein de l’Association des Etudiants Congolais(AEC), affiliée à la Fédération des Etudiants d’Afrique Noire Francophone(FEANF). C’est le point de départ de son combat politique qui lui a donné l’occasion de côtoyer d’illustres figures africaines, devenues par la suite de personnalités notables dans leurs pays.
La politique était, pour Maître Aloise Moudiléno Massengo, une passion, en parallèle à son métier de juriste qu’il n’arrêtait de perfectionner. Et sa détermination d’exercer, sans faille, la politique, était à ses yeux, le fruit d’une éducation familiale où primaient les valeurs de travail, de responsabilité, d’altérité et d’humilité. Ce qui a forgé sa forte personnalité.

Des hommes politiques congolais, depuis l’année de l’indépendance, Maitre Aloise Moudiléno Massengo est au compte de ceux qui ont le plus incarné une haute idée du patriotisme. Il l’a vécue comme une exigence de rigueur et de vérité, une pratique sans défaillance des vertus laiques.

D’où la naissance du Mouvement Patriotique Congolais, un parti qu’il a créé avec son ami, Mr Ekondy Akala, et qui, par endroit, a influencé les orientations de la conférence nationale en 1991, à Brazzaville.
Aussi bien dans les fonctions d’Etat qu’il a occupées que dans sa profession d’avocat, Maitre Aloise Moudiléno Massengo s’est distingué par la vivacité de son esprit, son énergie, sa patience, son accroc au travail, son opiniâtreté, l’habileté et le secret professionnel. Ce à quoi s’ajoute son attachement aux traditions spirituelles que partagent les Congolais.
Maitre Aloise Moudiléno Massengo était un de ces hommes publics qui placent leur action au service des autres dans le souci de promouvoir une société solidaire, capable de rendre aux plus faibles, à ceux que la vie a durement éprouvés, leur dignité et leur juste place.

Le temps de son exil à l’étranger, Maître Aloise Moudileno Massengo était un modèle de courage, d’intelligence, d’abnégation et d’un dévouement inaltérable.
Pour certains d’entre nous, Maitre Aloise Moudiléno Massengo était un parent. Pour d’autres, un ami, peut être un Frère, un compagnon fidèle. Pour la plupart, un exemple ayant placé sa vie sous le signe du combat patriotique.

Jusqu’à l’extrémité de ses forces, il est demeuré le digne sage qui conseillait, sur tous les domaines. Même, dans ses derniers jours, il a su trouver l’énergie nécessaire pour recevoir des visiteurs.
Aussi, nous nous inclinons devant sa mémoire, lui qui fut pour nous, unanimement respecté, tant son parcours est remarquable.

A sa famille et ses proches, j’exprime ma profonde tristesse et ma solidarité dans l’épreuve qu’ils traversent.
Repose, en paix, Maître. Tu laisses l’exemple impérissable des plus admirables qualités politiques. Ta vie est un véritable enseignement, comme leçon de vie, en ce qu’elle illustrait avec modestie et efficacité une certaine idée de la politique.

Sans l’avoir voulu, comme d’autres compatriotes avant toi, tel le ministre Nguila Moungounga Nkombo, tu meurs en exil. Et tu seras porté en terre, hors de ta terre natale. Ainsi, dans leur détresse, les parents et proches restés au Congo, te pleureront à distance. Ce que tu n’aurais pas souhaité, placé dans une posture normale.
Puisse l’immense chagrin que nous ressentons, par ta disparition, me donner, à nouveau, l’occasion d’en appeler, à l’esprit républicain et patriotique des autorités congolaises sur l’impérieuse nécessité, pour elles, de proclamer, en ce début d’année des 60 ans de l’indépendance du Congo, une amnistie générale de tous les prisonniers politiques et d’opinion, où qu’ils se trouvent.

Une amnistie qui déboucherait sur un compromis politique, juste, transpartisan et équilibré, devant ouvrir au Congo la voie d’une ère nouvelle de développement de concorde et de cohésion nationales.
Maître. Va. Nous ne t’oublierons jamais.

La mort est ultime et tous, nous réunit dans la boue pour finir. Même quand nous aurons conquis le monde, nous descendrons dans la tombe où se trouvent assemblés les rois, les pauvres et les mendiants.

Paris le 7 janvier 2020 

Ouabari Mariotti ancien Garde des Sceaux, Ministre de la Justice du Congo.

 

Le coup d’état du 5 juin 1997 organisé par Jacques Chirac et perpétré par Sassou valet de Françafrique


Pr EFL aux Invalides

 

Message du peuple congolais dans le livre d’or aux obsèques de Jacques Chirac à travers son fils Pr EFL

Les Bantous respectent les morts parce que la mort est mystérieuse à leurs yeux ! Même le vivant est très puissant sur terre et sur tous les autres vivants lorsqu’il est mort, il devient une matière inerte comme un objet donc inoffensif pour l’éternité ! Par conséquent tout disparaît à la mort : puissance, force, richesse etc… !

Le Bantou que je suis et spécialiste du cerveau conclut que la Mort est plus puissante que la Vie. Une évidence !

La mort commence sans aucun doute dans le cerveau ! En effet lorsque les neurones ne fonctionnent plus du tout, c’est la mort dite cérébrale qui est irréversible caractérisée par un EEG plat donc les neurones ne travaillent plus donc ne répondent plus à rien !

Pourquoi faire du mal aux autres Vivants voulant vivre tout simplement ?

C’est pour cela que je me suis incliné devant le cercueil de Jacques Chirac en ôtant mon couvre-chef, et à la fin en écrivant dans le livre d’or mon message, celui du peuple congolais très meurtri qui avait fait l’objet le 5 juin 1997 d’un coup d’état préparé par le défunt Chirac et perpétré par son poulain ou son valet Sassou contre notre jeune démocratie issue de la CNS en 1990 et dont J3M mon grand-frère fut un des grands acteurs principaux. Sassou l’a jeté en prison pour l’avoir battu le 20 mars 2016 !

De ce coup d’état de Chirac, il y a eu plusieurs centaines de milliers de morts. Le Congo est dans un chaos dans cette sinistre date. Sassou est maintenu au pouvoir tous les présidents français qui ont succédé à Chirac : Sarkozy, Hollande, Macron… et sans doute le prochain : tous piliers de la Fançafrique créée par De Gaulle et Foccart. Jusqu’à quand ?

Je médite tous les jours depuis le 26 septembre 1976 date de mon arrivée en France à Bordeaux ma ville d’adoption en pensant à tous les miens morts et rescapés jusqu’à ce jour !


L’Association Congo Ya Sika avait invité les Congolais de la diaspora pour manifester le 18 juin 2016 à Paris au Trocadéro sur le parvis des Droits de l’homme  pour soutenir les prisonniers politiques.

J3M très bien accueilli par les électeurs du Sud au Nord avait reçu le bâton de commandement qui avait fait de lui le vainqueur de la présidentielle du 20 mars 2016

Le Grand officier des FAC qui est entré dans l’histoire moderne du Congo en étant le plus grand pilier de la CNS en février 1990.Sassou l’a jeté en prison le 16 juin 2016 pour l’avoir battu comme Lissouba.

La preuve par l’image que Sassou est plus rejeté par tous les électeurs congolais : le bus de campagne de Sassou saccagé par les électeurs épris de démocratie au Congo. Le tyran, pilleur et fraudeur Sassou est un vainqueur né même « en dormant comme en mai et juin 1997 ! » Rappelez-vous de ce qu’il avait déclaré : « qu’il dormait lorsque les forces militaires de Lissouba l’avaient réveillé en l’attaquant ! 

Il fallait que le message du peuple congolais soit écrit dans le livre d’or pendant les obsèques de Jacques Chirac l’Africain et soit versé dans les manuels de  l’histoire de la France sous la présidence de Jacques Chirac.

C’est une trace noire et importante pour l’histoire entre la France et le Congo !

Pr EFL

 

 

Hommage à un Grand Maître humaniste, le Professeur Jacques PATY parti très tôt auprès du créateur nous laissant tous dans la profonde et permanente douleur.


Professeur Jacques Paty

17 septembre 1943 – 29 août 2018.

 

Vaincu par une longue et impitoyable maladie, Jacques Paty s’est éteint le 29 août 2018 au matin, entouré des siens, dans une chambre anonyme du CHU de Bordeaux où il avait été admis quelques jours plus tôt. C’est dans ce CHU que Jacques Paty a passé sa vie professionnelle, au service des malades avec la plus grande humanité et le souci permanent de leur permettre une vie meilleure. Jacques Paty était un humaniste tout autant que le grand professeur de médecine qu’on a connu.

Né pendant les heures sombres de la guerre, troisième d’une famille de quatre frères, il a eu une enfance qu’il disait avoir été heureuse auprès de parents bienveillants. Déjà l’amitié et la gentillesse étaient pour lui des valeurs cardinales, comme très tôt sa préoccupation de sauver et soulager ceux qui souffrent. Après une scolarité sans histoires ponctuée d’un bac scientifique obtenu au Lycée Michel Montaigne de Bordeaux, il intégra la faculté des sciences puis très vite celle de médecine ou il s’intéressa à la physiologie, à la physiopathologie et notamment à celles des pathologies cardiaques, puis celles des troubles nerveux. Devenu neuropsychiatre à l’issue de son internat, il n’oublia pas ses intérêts et en conçut une logique intégrée de l’homme entier, qui présida à la fois à son activité clinique et à ses travaux expérimentaux.

Au Centre Jean Abadie des Hôpitaux de Bordeaux, il a été l’élève des maîtres de la neurologie et de la psychiatrie de l’époque, mais surtout du Professeur Jacques Faure qui le conduisit vers la discipline de Claude Bernard : la médecine expérimentale. Il en fut un des plus jeunes agrégés et il l’enseigna avec la passion et la conviction qui le firent entrer pour toujours dans le souvenir de centaines et centaines de médecins, civils et navalais, qui suivirent ses leçons. Parallèlement, il s’intéressa à l’électrophysiologie cérébrale dont il fut un brillant et original clinicien, qu’il s’agisse de l’électroencéphalogramme spontané, de ses réponses évoquées ou même, et on le sait moins, de son usage en biofeedback ou pour commander des machines. Il étudia ainsi les rythmes et leurs accidents normaux ou pathologiques de tant et tant de patients atteints des plus lourdes pathologies neurologiques, en psychiatrie, et dans les grandes atteintes de l’attention et de la vigilance, à tous les âges de la vie, des bébés prématurés aux déments séniles, sans oublier les grands accidentés passant du coma à la mort. Féru d’électronique, intéressé par les mathématiques, il appliqua les méthodes statistiques multidimensionnelles à l’analyse informatique des séries temporelles et se passionna pour les théories biodynamiques et celles de la complexité.

Cette compétence unique l’amena à former l’école de psychophysiologie et neurophysiologie cliniques de Bordeaux et à oeuvrer avec le Professeur Claude Bensch à la création du service d’explorations fonctionnelles du système nerveux du Tripode qui, quarante ans plus tard, accueille encore aujourd’hui pour leurs examens les malades neurologiques de la région. Il présida ainsi aux développements de l’EEG et des potentiels évoqués dans des domaines aussi divers que l’épileptologie, la neuropédiatrie, la réanimation, la psychiatrie de l’adulte et de l’enfant, la neuropsychologie, la gérontologie et surtout le sommeil en créant la Clinique du Sommeil de Bordeaux dont il assuma la direction jusqu’à son départ en éméritat.

Travailleur forcené, Jacques Paty ne regardait jamais à la tâche, recevant ses patients jusqu’aux heures tardives de la nuit, toujours disponible avec une extrême gentillesse, amenant chez lui les dossiers médicaux et électrophysiologiques complexes pour passer ses week-ends à comprendre pour mieux soigner. Il fut un grand clinicien, celui d’une médecine globale, intégrée, systémique, De sa rencontre avec Nicole Lesèvre et Martine Timsit-Berthier, il créa avec elles en 1982 le Groupe de travail et de réflexion sur les composantes tardives des potentiels évoqués, qui donna naissance à la Société de psychophysiologie cognitive, puis la Société de psychophysiologie et de neurosciences cognitives de langue française. En 1985, il fonda avec quelques scientifiques bordelais de renom l’Institut régional aquitain des sciences cognitives appliquées dont il assura la présidence jusqu’à fort récemment, structure qui donna naissance à l’Institut de Cognitique de l’université de Bordeaux puis à l’École nationale supérieure de cognitique de l’Institut polytechnique de Bordeaux où il enseignait encore l’an passé sa passion pour la physiologie du sommeil, la chronobiologie et les troubles de l’attention.

Grand humaniste, homme d’esprit, élégant et éclectique, original et à l’imagination débordante, toujours disponible et bienveillant, il entretenait un rapport au temps que chacun savait relatif, rien de ce qui est humain ne lui était indifférent. Fidèle aux fondamentaux de la République et aux idées progressistes et sociales qu’il défendit dans son engagement politique, il créa le Cercle Condorcet de Bordeaux qu’il présida de nombreuses années avant de prendre la présidence de la Fédération des oeuvres laïques de la Gironde puis de la Ligue de l’enseignement d’Aquitaine.

Depuis sa retraite hospitalo-universitaire, professeur émérite de l’Université de Bordeaux, conférencier reconnu, il gardait une activité intellectuelle intense et appréciée, tout en sachant à des moments qui ne furent jamais perdus peindre, scruter le ciel et les étoiles, et s’occuper avec passion et amour des petits enfants, neveux et nièces d’une famille qui aujourd’hui le pleure. Conférencier de qualité, il savait passionner les amphis tant à propos de psychophysiologie, de biologie du sommeil, d’interprétation du rêve, de psychopathologie, que de politique et éthique de l’éducation populaire dont il fut un acteur reconnu.

Nous, ses premiers élèves qu’il a orientés, écoutés, conseillés avec la gentillesse et la grandeur d’âme qui le caractérisaient, nous associons à cette tristesse et formons des espoirs pour que les grandes questions que nous évoquions avec lui, sur la matérialité de l’esprit, trouvent une forme de réponse dans son souvenir impérissable pour ceux qui l’ont connu et tant apprécié.

Bernard Claverie, Philippe Deliac, Eugène-Fernand LOUBELO.

Bernard Claverie est professeur de psychologie, directeur de l’École nationale supérieure de cognitique,

Philippe Deliac est médecin électrophysiologiste, praticien hospitalo-universitaire honoraire, physiologiste du sport,

Eugène-Fernand LOUBELO, Neurophysiologiste, Physiologiste, professeur des Universités (ancien doctorant de 1982 à 1987 au Laboratoire d’exploration  du système nerveux au CHU Pellegrin de Bordeaux sous la direction du Professeur Jacques PATY, directeur de ma thèse de doctorat).

 

Pr Eugène-Fernand LOUBELO accompagné de son épouse pour rendre hommage à son Maître et fleurir sa tombe à chaque voyage à Bordeaux si mon séjour est assez long. 

 

 

Loin du procès de son époux, Mme Mokoko sort de son silence et écrit au peuple congolais et aux institutions internationales


Elle est sortie de son silence pendant le procès de son époux

 

Mesdames
Mesdemoiselles
Messieurs
Combattantes Combattants de la Liberté
Citoyennes et Citoyens du monde libre
Comme vous le savez, à la suite des élections de mars 2016 qui aurait pu faire éclore un nouveau Congo , cela fait deux ans, mon très cher époux, le Général Jean Marie Michel MOKOKO victime d’injustice est incarcéré arbitrairement au Congo Brazzaville, au mépris de tous les traités et/ou conventions des droits de l’homme ratifiés par la République du Congo.
Ainsi, je saisis l’occasion à travers cette déclaration, pour lancer un appel pressant au Secrétaire Général de l’ONU, au Président de la Commission de l’Union Africaine , à la présidente de la FIDH , à Amnesty International et à la Communauté Internationale toute entière de ne ménager aucun effort afin d’interpeller les autorités du régime de Brazzaville de procéder à la libération immédiate de tous les prisonniers politiques, dont mon Epoux le Général Jean Marie Michel MOKOKO, ainsi que tous ceux qui au nom de la démocratie sont arbitrairement harcelés et arrêtés à l’instar de la vingtaine des jeunes du Mouvement Le « RAS-LE –BOL » interpellés le 7 et 9 Mai passé à Brazzaville et à Pointe-Noire .Mesdames Mesdemoiselles et Messieurs,Tous les détenus politiques soumis à des tortures sont officiellement présentés comme des prisonniers de droit commun, alors que les présumés motifs de leur détention répondent tous aux critères objectifs de «prisonniers politiques», tel que définis dans la déclaration universelle des Droits de l’homme de 1944.
Au regard de cet état de fait, je voudrais ici rappeler la nature dictatoriale du régime qui se présente ‘ironiquement’ à la face du monde comme un modèle de «démocratie apaisée», alors qu’il pratique, systématiquement, au vu et su du monde entier, l’élimination extrajudiciaire et carcérale de leurs rivaux potentiels qu’il désigne au préalable comme des <<auteurs de trouble à l’ordre publique et d’atteinte à la sûreté de l’Etat>>.
Au Congo-Brazzaville, l’exercice politique contraire au dogme dictatorial en place est une condamnation certaine. Le présent système a pour leitmotiv «la propagande diabolisante et l’achat systématique des consciences». La parodie de justice en cours en est une preuve visible aux yeux du monde. En effet, les juges qui ont pourtant prêtés serment pour rendre la justice au nom du peuple sont complices d’un système oligarchique qui s’arroge le droit de vie et de mort sur des citoyens honnêtes.

Mes Dames, Mes Demoiselles et Messieurs

Certains diront que je rêve mais je garde l’espoir d’un grand Congo Républicain qui retrouvera sa place au sein des nations dignes de ce nom. J’ai la foi et je crois que c’est une cause noble d’œuvrer pour la justice et la défense des Droits de l’homme. Non, je ne me tairai plus, je ne me résignerai plus et je ne serai plus silencieuse face aux injustices que subissent mon époux et les nombreux pères de familles arbitrairement emprisonnés.
Ainsi, j’interviens à cet instant où s’est ouvert depuis le lundi 7 mai 2018, le simulacre de procès du Général Jean-Marie Michel MOKOKO, mon époux, victime d’avoir cru en la démocratie en répondant à l’appel de détresse de son peuple qui aspirait au changement.

En tant qu’épouse je partage ma détresse, Je crie mon indignation de citoyenne face à la situation dramatique que vit un homme de conviction qui au terme d’une brillante carrière militaire a œuvré sans relâche à la consolidation et au maintien de la paix dans son pays tout comme à l’extérieur dans le cadre des missions conjointes Union Africaine – Nations Unies en Côte d’Ivoire, République Centrafricaine et au Mali. J’œuvre dans l’ombre, je tape aux portes, j’écris aux chefs d’Etats, espérant que mes appels au secours trouvent un écho favorable dans l’opinion. Mais trop c’est trop !
Le principal tord de mon époux c’est celui d’avoir eu foi en la force des institutions de son pays en se déclarant candidat à l’élection présidentielle anticipée de mars 2016.

Au lendemain de l’officialisation de sa candidature, le régime avait fait diffuser par voie de presse et sur les réseaux sociaux une vieille vidéo non expertisée datant de 2007 comme pièce d’accusation. Je connais mon mari… Sorti de la prestigieuse école militaire française Saint-Cyr , il a été formé avec la vocation de servir la République, la Nation et le peuple. Cette accusation mensongère lui a valu une traque policière assortie des convocations délivrées par les services de la police politique du Régime .Tout ce cirque ayant comme seul but d’empêcher mon époux d’être candidat à la présidentielle; car la déclaration inattendue de sa candidature à un mois de la tenue du scrutin a bouleversé les plans du régime de Brazzaville.
Porté par une ferveur populaire, en dépit de tous les obstacles visibles et invisibles dressés sur son chemin, Jean Marie Michel MOKOKO a battu campagne tout en prônant les valeurs de la démocratie, de la réconciliation de l’honneur et de la dignité.

Mes Dames, Mes Demoiselles et Messieurs,

Au terme de 2 ans de détention arbitraire sans aucun contact avec son épouse et tous ses enfants vivants à l’étranger, le pouvoir a décidé d’ouvrir le procès de la honte dont la manipulation et la fabrication des preuves montées de toute pièce apparaissent aux yeux du monde entier, comme un simulacre de procès.
Face à cette parodie de justice éhontée qui bafoue au passage l’immunité juridictionnelle de mon Époux qui conformément au décret présidentielle N° 2001/179 du 10 Avril 2001,portant création et organisation du Conseil des Ordres Nationaux lui attribuant la distinction de dignitaire de la République, Non ! Mon Epoux ne peut –être ni entendu ni jugé par une quelconque juridiction Congolaise . Mais dans une République d’injustice, le ridicule a été érigé en institution. J’en appelle donc à la communauté internationale d’intervenir auprès du régime de Brazzaville afin qu’il mette un terme à la mascarade en cours qui discrédite le noble et prestigieux métier de juge.

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,

Cette situation d’injustice caractérisée m’oblige, en cette journée d’Ascension de sortir de ma réserve pour lancer cet appel solennel au vaillant peuple Congolais.
Permettez-moi d’emprunter les phrases de Nelson Mandela je cite : «Notre lutte a atteint un moment décisif. Nous appelons notre peuple à saisir cette opportunité, afin que nous puissions accéder rapidement à la démocratie. Nous avons attendu trop longtemps notre liberté. Nous ne pouvons plus attendre davantage. C’est le moment d’intensifier notre combat sur tous les fronts. Relâcher nos efforts à présent serait une erreur que les générations qui nous suivront ne nous pardonneraient pas. La vision de la liberté, qui point à l’horizon, devrait tous nous encourager à redoubler nos efforts. »
A la Jeunesse Congolaise montante, vous qui incarnez l’avenir du Congo
A la majorité silencieuse,
Aux femmes du Congo profond,
A mes filles, fils, frères et sœurs de la Diaspora Congolaise à travers le Monde,
Je vous exhorte à l’unité et à la transcendance de vos contradictions.

A mon très cher digne et tendre Epoux « John », Un seul mot pour toi mon Grand Général « Tiens Bon », car l’ordre divin se rétablit dans toutes situations de la vie .Ta famille au Congo, ta famille dispersée au quatre coins du monde, tout comme ton peuple, ils continuent de demeurer Serein.Car comme le dit l’adage: « Quel que soit la durée de la Nuit le Soleil finit toujours par apparaitre». Je reste forte convaincue que le ciel du Congo s’éclaircira bientôt; comme les pères fondateurs de notre nation en 1960 ont su bien l’écrire dans les premières lignes notre Hymne Nationale. Le soleil s’élèvera et notre Congo Resplendira.

Madame Safy SOW MOKOKO
Epouse du Général Jean Marie Michel MOKOKO


Le 10 Mai 2018

 

Le candidat Mokoko, un homme digne devant la parodie de justice écrit au peuple congolais


C’est en ayant répondu à l’appel lancé par le peuple congolais de différentes régions du Sud du Congo que le Général Jean Marie Michel MOKOKO, grand acteur de la tenue de la Conférence nationale souveraine de février 1991, qu’il s’est lancé dans « l’arène politique privée » appartenant à Sassou, sa famille et son clan !  La dictature féroce ne ferait aucun cadeau aux gêneurs de pouvoir à vie ! Il ne s’était pas trompé. A son arrivée à l’aéroport début le 4 février 2016, il est accueilli par un jet de pierres lancées par les agents du tyran Sassou et ses nombreux de mains. Voitures dégradées, amis et parents blessés ! Lui-même un projectile l’avait atteint au genou. Sassou lui avait déclaré la guerre ! Malgré les intimidations et les menaces, il a mené sa campagne à travers les régions du pays, où le peuple congolais répondait massivement aux réunions politiques. Il s’était empressé de le baptiser « Moïse ». Les résultats compilés avec peine puis que tous les réseaux électroniques de communication (Internet, SMS) étant coupés montrent bien que J3M est arrivé en tête de ce premier de cette mascarade avancée de 5 mois pour se tenir le 20 mars au lieu du 20 juillet comme 1992. Le tyran a été battu comme juillet 1992. Ce n’est pas une malédiction mais un rejet de ce monstre MBochis d’Oyo qu’est Sassou la calamité congolaise. Parfait Kolelas était arrivé second. Le second tour opposerait Mokoko et Kolelas. Il n’y a aucun doute de Mokoko gagnerait haut les mains cette présidentielle pour rétablir ce qu’il avait permis en février 1990-91 au Congo. Sassou ne pouvait l’entendre de cette oreille ! Il le menaça pendant la campagne à travers son homme de mains Oko NGakala, un petit procureur sorti de Mars qui n’a jamais été à la faculté de droit de Bayardelle ni en France. Après un conseil de famille tenu à Oyo, Mokoko est jeté en prison le 16 juin 2016. C’est le prisonnier politique le plus charismatique par les fonctions qu’il a occupées au Congo et en Afrique. La dernière fonction occupée, c’est que J3M a été le Représentant de la MISCA en république centrafricaine. Il a quitté ce poste pour entrer dans la campagne présidentielle de 2016.

Ce lundi 7 mai 2018, c’est le procès du Général ancien collaborateur de Sassou. Une parodie de justice qui se dévoile devant les yeux du monde ! De sa cellule de la maison d’arrêt, le 8 mai 2018, J3M s’adresse au peuple congolais pour le rassurer dans une lettre manuscrite qui est diffusée et publiée partout. Elle produit l’effet d’une bombe à travers le pays et les continents où les Congolais trouvent le temps de suivre ce procès de l’homme qui va affronter la parodie de justice préparée à Oyo dans ses moindres détails qui feront honte au clan Sassou et son réseau mafieux.

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/05/09/il-ne-me-reste-que-mon-honneur-ecrit-le-general-mokoko-depuis-sa-prison-de-brazzaville_5296687_3212.html

Le Général prisonnier politique s’adresse à la cour avec conviction et force malgré les deux ans d’enfermement à la maison d’arrêt construite par le colon français dans les les conditions de l’esclavage et de la colonisation qui n’ont jamais changé. Regardez et écoutez-le :

La suite du procès les jours suivants montrent le chaos de ce pouvoir qui humilie la justice de ce pays pétrolier qui mérite mieux, elle montre l’incompétence des juges et des témoins… ramassés dans la rue. Regardez plutôt :

La condamnation du candidat et prisonnier MOKOKO est officielle et solennelle le 7 mai 2018 à 8h30 au TGI d’Oyo


La condamnation de Jean-Marie Michel MOKOKO, candidat à l’élection présidentielle du 20 mars 2016 avancée de 5 mois pour désorganiser la campagne des autres candidats, sera rendue solennelle et publique le lundi 7 mai selon les informations reçues de Brazzaville.

Par anticipation le mercredi 2 mai 2018, le Représentant officiel et les trois avocats parisiens de J3M ont donné une Conférence de presse tant attendue devant la communauté internationale et la communauté congolaise venue aussi nombreuse, les amis du Général Mokoko, les invités, et la presse et les médias internationaux avec leurs journalistes. C’était à l’hôtel Millennium Opéra sis au 12 bis Boulevard Haussmann 75009 Paris.

La vidéo complète de la Conférence de presse 

Ce jour, jeudi 3 mai 2018, pour la première fois depuis de nombreux mois, comme le montre cette image ci-dessous, une rencontre a eu lieu entre le prisonnier politique J3M et ses avocats du barreau de Brazzaville. Ceci est sans doute à l’origine de cela ! 


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Images des invités à la conférence de presse des avocats parisiens de J3M 

A la conférence dd presse des avocats parisiens de J3M

  

En effet la diaspora congolaise a répondu massivement à Paris aux premières heures matinales assez froides à cette conférence de presse de son Représentant officiel Marc Mapingou et des Avocats de J3M.

Rappelons que pour l’histoire que J3M serait le vainqueur incontesté de cette présidentielle du 20 mars 2016 dans les différentes régions du Congo : Kouilou, à Brazzaville et dans presque toutes les villes du Nord et du Sud du Congo.

Noyé dans la douleur et le chagrin, nous profitons de cette occasion pour présenter à J3M, le Général du peuple nos condoléances les plus profondes pour le décès de sa petite soeur Marie-Antoinette Mokoko survenu mercredi 2 mai 2018 à quelques heures de sa condamnation officielle. C’est un AVC qui l’aurait emportée, suite des conséquences de cette terrible épreuve dont est victime la famille Mokoko depuis qu’il avait répondu à l’appel et aux cris du peuple congolais du Kouilou, point de départ de la vie politique démocratique sous l’ère coloniale.

J3M est un homme plein d’énergie, de courage, digne et en deuil digne qui sera jeté solennellement à la cage de tous les fauves affamés depuis depuis le 20 mars 2016 à Oyo. 

Le peuple congolais sait tout depuis le 18 mars 1977 jusqu’à ce lundi 7 mai 2018 que le mal démoniaque est incarné par toi Sassou entouré de tes proches !

 

par le Pr EFL depuis Poto-Poto et Paris qui remercie tous les organisateurs et les participants !

Une erreur fatale de la Conférence nationale souveraine de février 1991 qui nous coûte la vie !


 

Et oui peuple congolais, l’élite congolaise, si on avait écouté le jeune congolais Roger Massema président du parti la Cause, les Congolais et le Congo seraient sauvés dès la fin de la CNS.

En appliquant ce que proposait le brillant visionnaire de la Conférence nationale souveraine, Roger Massema, nous serions tous épargnés de la barbarie, du tribalisme familial du clan d’Oyo de Sassou, du pillage de nos richesses nationales et du chaos socio-économique et financier historique actuel.

Ce plan démoniaque comme l’indiquent les actes joints ci-dessus de la CNS de Sassou avait été exécuté le 18 mars 1977  lors de l’assassinat de son frère d’armes Marien Ngouabi bien qu’arrivant au pouvoir par effraction. Pour cette effraction historique, il avait été accompagné par la bande des camarades d’armée, pour constituer le trio de la tragédie congolaise que nous dénoncions à l’AEC : c’est le trio régionaliste NGouabi-Yhombi-Sassou pour bien les citer car ils vont s’alterner pour se partager le sommet du pouvoir après avoir sectionné comme un mouton la carotide de Marien NGouabi, le révolutionnaire de la caserne sans vraiment l’être !

C’est le plus criminel de tous, Sassou, qui va éliminer tous les deux sortis de l’école militaire, un à un, comme s’ils n’étaient pas sortis de l’école ni l’académie militaires d’Europe. Un vrai « mamadou » comme on appelle les arrivistes à l’école des cadets de Brazzaville.

Monseigneur KOMBO le président de la CNS qui avait protégé Sassou de la vengeance populaire du peuple congolais employa toute sa stratégie sur la base du pardon biblique ou chrétien pour le mettre à l’abri de toutes poursuites judiciaires, s’en rendra compte plus tard que son protégé était pire que Satan.

C’était trop tard !

A l’oraison funèbre (voir texte ci-dessous) lors des obsèques de Mgr Batantou, le Président de la CNS prouve publiquement qu’il est fort déçu de son protégé. Sassou touché et humilié en public avait décidé de lui ôter la vie comme il sait le faire ! Mgr KOMBO le paiera par une mort soudaine à l’hôpital militaire du Val de Grâce à Paris à la suite sans doute d’un empoisonnement (voir ci-dessous le documentaire sur la levée de corps de Mgr Kombo à la chambre mortuaire de l’hôpital militaire de Val de Grâce à Paris) . J’ai pris part vers la fin de l’année 2008 à la levée du corps du Président de la CNS qui rendit la démocratie au peuple congolais en février 1991.

Nous la réclamons de nouveau depuis le 5 juin 1997 sans succès ! Dieu nous a-t-il abandonnés en enfer au Congo ! 

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Allocution de Mgr Ernest Kombo à l’occasion des obsèques de Mgr Barthélemy Batantu

A l’adresse du doyen Batantu,…..

…. Alors à l’avance, je sollicite votre indulgence pour les lapsus éventuels qu’il pourrait y avoir. C’est loin d’une quelconque malveillance c’en serait pas.

Excellence, Chers confrères dans l’épiscopat, Eminence,

Pour camper brièvement la personnalité et l’œuvre du doyen Barthélemy Batantu, c’est au discours du premier président de la République du Congo Brazzaville, Fulbert Youlou que je me suis référé, à l’occasion du sacre du premier archevêque de Brazzaville, Théophile Mbemba.

A cette occasion, le président Fulbert Youlou disait : « l’Eglise, en devenant indigène, nous donne à espérer des lendemains meilleurs. Elle peut, sans peine, inculquer ses impératifs de l’au-delà ».

La religion apporte beaucoup aux civilisations dont elle s’efforce d’élever le regard au-dessus des contingences accidentelles. Aussi, doit-elle, davantage, s’adapter aux situations profanes pour mieux jouer son rôle civilisateur et faire entendre son message. C’est dans ce sens que le cardinal Suhard affirmait qu’il ne peut se faire de sérieux travail dans un milieu que par les hommes de ce milieu. « Similibus curantu ».

La religion n’est pas une chose faite, continue le président Fulbert Youlou, une chose en soi, somme une cathédrale ou une pyramide d’Egypte : la religion est un rapport : il y a la fixité dans ce rapport mais il y a aussi de la variabilité. Dieu ne change pas plus que lui-même. Mais sa vérité en nous a bien des manières d’être variable. Dans la mesure où nous progressons, elle progresse… Nous ne pouvons continuer à aimer le Christ sans le découvrir toujours davantage ».

Chers frères et sœurs en Christ, à cette ordination du premier archevêque du Congo Brazzaville, Théophile Mbemba, l’abbé Barthélemy Batantu dirigeait les chants. L’inculturation était déjà la préoccupation de l’heure et la collaboration entre l’Eglise et l’Etat était un souci réel. En ce doyen, s’achève une ère des pionniers, des fondateurs, des constructeurs, des créateurs. Aussi, pouvons-nous lui confier nos soucis, ne serait-ce que celui d’avoir sur ces différents fronts où, il a si bien œuvré des héritiers.

Son Excellence Monseigneur Barthélemy Batantu, notre doyen, en 42 ans d’épiscopat au Congo Brazzaville, vous êtes le 6ème à partir et le premier des 6 à avoir joui d’une retraite, signe de bénédiction, comme il arrive à tous les bons travailleurs. Oui, c’est une bénédiction d’avoir une retraite, dans sa profession. Mais vous êtes témoin que, aujourd’hui, les retraités sont maltraités. Et vous-même, vous en avez fait l’expérience qu’au Congo, il n’y a pas une maison pour accueillir les prêtres retraités ! Il n’y a pas de maison de résidence pour les évêques retraités. Ce qui fait que quand la retraite pointe à l’horizon, c’est l’angoisse ; on est aux abois. Vous en étiez et vous en êtes, le témoin. Témoin de 4 décennies durant, nous sommes en droit, nous vos cadets, de vous considérer maintenant comme notre messager.

1 – Vous direz à Monseigneur Théophile Mbemba que la vie religieuse au Congo demeure du côté masculin, languissante, du côté féminin, dans un brouillard étouffant ; les communautés nouvelles comme le pullulement des vierges consacrées ne sont pas encore une réponse satisfaisante aux besoins de l’Eglise et de la nation. Lui-même nous a laissés dans cette situation, et vous la connaissez en tant que fondateur mieux que nous vos cadets.

2 – Dites à Son Eminence le cardinal Emile Biayenda que le pays sombre toujours sous une nébuleuse de malédiction : après le sang du Christ Jésus, après son sacrifice à lui Biayenda, beaucoup d’autres victimes innocentes ont suivi sans assouvir la soif du pouvoir, sans entamer une réconciliation profonde et conséquente.

3 – Vous direz à Monseigneur Benoît Ngassongo, que nous ses cadets, nous sommes incapables d’enseigner et de construire des écoles comme lui. Nous venons de parler des enfants et des jeunes mais, avec des baratins.

4 – Dites à Monseigneur Godefroy Emile Poaty, sur le front de l’inculturation où vous avez œuvré ensemble, il n’y a pas d’héritiers, malgré la technologie et les ordinations qui nous encombrent dans nos bureaux. Sur le front des vocations sacerdotales qui était son souci primordial, nous sommes loin d’avoir des équipes pastorales soudées et efficaces. Nous avons oublié que la sainteté du prêtre passe par l’obéissance à son ordinaire.

5 – A Monseigneur Georges-Firmin Singha, dites, pour ses cadets que nous sommes, que l’Episcopat n’est pas encore considéré comme un service, mais comme un honneur, pour lequel malheureusement nous ne nous efforçons pas de nous qualifier.

Si au ciel, il y a un quartier des prélats, n’oubliez pas de saluer de notre part Monseigneur, nos aînés Denis Moussavou, Louis Badila, Noël Ognie.

Votre âge, votre expérience nous autorisent aussi de vous recommander le souci de la nation congolaise. Ici on aurait dû parler de trilogie déterminante ; entendons par là la coutume, l’Etat et la foi chrétienne, et vous en êtes vraiment le témoin. Un pont s’écroule, mais soyez ce pont Excellence Monseigneur Barthélemy Batantu.

Transmettez nos excuses et nos repentirs au président Fulbert Youlou. La jeunesse aux abois ne sait plus respecter les parents, grands-parents, oncles et tantes. Certains ont même des mains salies par le sang ; aidez-nous à obtenir le pardon et de Dieu et des ancêtres.

Monseigneur et cher Yaya, faites tout pour exorciser le pays. Aux présidents défunts Marien Ngouabi, Alphonse Massamba-Débat, dites que la violence demeure latente.

Est-ce que la concertation à notre niveau est possible pour nous suggérer les voies et moyens de suivre la devise de cette nation qui est de surcroît parfaitement évangélique : Unité- :-Travail- :-Progrès ? Nous comptons sur vous Yaya, l’Eglise et la nation congolaises ont soif d’amour, de paix, d’unité, comme Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, avec le président Alfred Raoul, nous n’allons

pas vous dire « Yenda kia mbote wa wuma » . Nous allons vous demander d’intercéder et d’obtenir pour nous auprès de Jésus le Bon Pasteur, l’estime les uns des autres, l’ardeur à travailler comme vous nous avez laissé l’exemple.

Si les morts ne sont pas morts, comme l’attestent vos nombreuses créations, avec tous les ancêtres ici mentionnés, pour nos enfants et nos jeunes, introduisez-nous dans le train de la réconciliation totale et profonde.

Bon et courageux on l’a dit, vous l’avez été et démontré un jour en quittant votre lit de malade pour m’accompagner au tribunal, un piège que l’on me tendait, où le devoir de réserve qui me lie jusqu’à la mort m’aurait exposé à l’outrage au magistrat.

Votre bonté, votre générosité, maintenant, n’aura plus de limite pour bénéficier avec tous les anciens et les victimes innocentes, pour plaider la santé de l’Eglise et de la nation congolaises. C’est seulement en ce moment-là que nous dirons, allez en paix mais ne nous oublier pas, le travail demeure sur tous les fronts.

Amen !

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Documentaire de Levée du corps de Mgr KOMBO à l’hôpital du Val de Grâce à Paris 


Le rêve très brisé du tyran et geôlier Sassou, DSN alias trois « S » par le FMI et la diaspora congolaise à Paris


Le tyran Sassou heureux agrippé aux manches de veste de Macron

 

Le rêve brisé par Mme Lagarde : La réponse du FMI est sans ambiguïté par DSN alias Trois S (Sot, Sorcier, Serpent)

Christine Lagarde sur le Franc CFA: «Ce n’est pas au FMI de statuer»

La directrice du FMI, Christine Lagarde. REUTERS/Jonathan Ernst
La directrice générale du Fond monétaire international, Christine Lagarde, était en visite officielle au Bénin où elle s’est félicitée de l’action du président Patrice Talon. Elle répond aux questions de Jean-Jacques Louarn.

 

… Par contre, la stabilité politique et la renaissance économique ne sont pas au rendez-vous en Afrique centrale. Le mauvais élève, pourrait-on dire, même le très mauvais élève, qui a même tenté de cacher ses finances catastrophiques au FMI, c’est le Congo-Brazzaville. Une dette sur le papier d’au moins 8 milliards d’euros, des rentes pétrolières gagées, des arriérés de salaire, des grèves dans tous les secteurs. C’est un triste constat ?

Il est clair que pour ce qui est de la République du Congo, s’il y a des déséquilibres macros qui sont très importants, c’est un pays avec lequel nous avons maintenant engagé des discussions sur la base de ce qui est toujours l’exigence du FMI, c’est-à-dire livre ouvert, chiffres clairs et parfaite détermination de l’ensemble de la dette publique parce qu’on ne peut pas entrer en relation avec un pays si on n’a pas une idée claire de la dette du pays. En l’espèce, il a fallu effectivement faire le point précis sur les engagements bilan et hors bilan, si j’ose dire.

Donc de la transparence ?

Absolument. Moi, j’y suis particulièrement attachée parce qu’on prête l’argent de la communauté internationale, on joue un rôle de catalyseur parce que les investisseurs autres, y compris institutionnels de type Banque mondiale ou Banque africaine de développement, se fient à notre appréciation. Donc, on est redevable de cette transparence et on l’exige de nos partenaires.

Le FMI en 2018 fera donc bien une mission à Brazzaville ?

On sera engagé avec la République du Congo, sans aucun doute, et je me félicite de l’engagement des autorités à faire un audit sur toutes les questions de gouvernance et de corruption avec l’aide du Fonds. C’est une exigence dans le cadre de nos relations. On s’est trouvé dans des situations, je pense au Mozambique par exemple, où dans le cadre d’un programme qui avait été conclu, on a découvert une dette qui n’avait pas été révélée, des contrats qui n’avaient pas été pris en compte dans la comptabilité publique, on a suspendu le programme. Et on pratiquera exactement dans les mêmes conditions pour tout pays. C’était Warren Buffett [homme d’affaires et investisseur américain], qui disait : quand la mer est haute, on ne voit rien de particulier. Quand elle est basse, on s’aperçoit de ceux qui ont un maillot et ceux qui n’en ont pas. Les situations de crise financière ou de difficulté économique révèlent toujours les fragilités et les vulnérabilités des systèmes de gouvernance. On se trouve vis-à-vis de certains pays dans cette situation-là. C’est le moment aussi, surtout quand la détermination des politiques, c’est d’inviter le FMI à bord pour pouvoir assainir la situation, c’est le moment de prendre non seulement des bonnes résolutions, mais de les mettre en œuvre. On approche de la fin de l’année et j’espère que c’est ça ne sera pas un vœu pieux.

Et c’est le temps des promesses ?

Oui, il faut que les promesses soient tenues, c’est vrai.

Alors le francs CFA, faut-il, faudra-t-il y toucher tôt ou tard, créer deux zones de convertibilité différentes ?

Ça, ce n’est pas au FMI de statuer.

Vous avez un avis ?

Le seul avis qui est le nôtre correspond à la mission qui est celle du FMI. La seule condition qui, pour nous, est impérative, c’est celle de la stabilité financière. Si les pays concernés, appartenant à chacune des zones monétaires, souhaitent mettre en place un autre système, nous, notre recommandation très forte, c’est que quoi qu’il arrive, il faut qu’impérativement que cela soit très organisé, très planifié, structuré de telle sorte que la stabilité financière des pays ne soit pas mise en cause.

La Banque mondiale a annoncé mardi qu’elle arrêtera de financer après 2019 l’exploration et l’exploitation de pétrole et de gaz. C’était à l’occasion du sommet du climat de Paris, « One Planet Summit » qui s’est tenu mardi 12 décembre à Paris. Est-ce possible ?

Si la Banque mondiale prend ce genre d’engagement, je suppose qu’ils en ont mesuré les suites des conséquences. Je suppose aussi que cet engagement vaut pour le charbon parce qu’on est là dans un domaine qui est beaucoup plus redoutable pour le changement climatique.

Emmanuel Macron et l’Afrique. Le renouvellement du partenariat UE-Afrique, les jeunes, la sécurité, l’écologie. Des thèmes classiques, mais diriez-vous que le président français fait preuve de volontarisme face aux urgences, qu’il est en quelque sorte dos au mur notamment sur le plan sécuritaire, sur le plan écologique ?

Je crois qu’il a, en un temps très bref de l’exercice de sa présidence,  démontré son engagement et sa détermination et son ambition à marquer le cours des évènements et de l’histoire en matière à la fois sécuritaire, environnementale, rôle géopolitique de la France et c’est une bonne chose.

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 Christine Lagarde, directrice générale du FMI

Christine Lagarde, directrice générale du FMI

Pour le Bénin et la Côte d’Ivoire où l’idiot Sassou avait donné des centaines de millions de F CFA à Ouattara, elle répond ceci :

RFI : Le Bénin, dites-vous, est un partenaire qui tient ses promesses. Nous pouvons citer la bonne gouvernance, des finances assainies, avec cependant un bémol, le filet social – la santé, l’éducation -, qui doit être fortement consolidé. C’est bien cela ?

Christine Lagarde : Tout à fait. Le seul point sur lequel on a des réserves, c’est effectivement le filet de soutien social et les dépenses consacrées à la santé et à l’éducation. On a reçu des assurances des autorités béninoises qu’il serait remédier rapidement à cette défaillance et que les bons investissements seraient réalisés dans ce secteur.

Globalement, avec 6% de croissance en prévision, l’Afrique de l’Ouest est pleine d’espoir. C’est ce que vous diriez. La Côte d’Ivoire a-t-elle retrouvé son rôle de locomotive ?

C’est vrai que si l’on regarde les huit pays de la zone, la Côte d’Ivoire est une locomotive actuellement et sa croissance économique a été forte. Et nous pensons que cela continuera à bien fonctionner si les réformes se poursuivent. On a vraiment une résilience de la demande intérieure. On a une amélioration des rendements agricoles, une hausse de la production d’électricité. Donc tout cela, ce sont des facteurs qui vont continuer à soutenir la croissance de la Côte d’Ivoire. C’est certain.

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Lors d’un rendez-vous fixé à 8h du matin entre Sassou, comme pour un élève, et le ministre de l’économie à Bercy, la diaspora congolaise malgré le froid et la pluie glaciale a occupé les lieux pour dénoncer cette rencontre avec le plus sanguinaire du Congo et d’Afrique noire de tous les temps pour lui prouver que Paris ne tombera pas parce que c’est vraiment la capitale de la libération du Congo, martyrisé mais le Congo et Brazzaville sont à libérés bientôt de la tyrannie !
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Moralité : Sassou a beau assassiner Marien Ngouabi, Massamba-Débat, le cardinal Emile Biayenda, Kimbouala-Kaya etc…, tenter d’interrompre la démocratie issue de la Conférence nationale souveraine et chasser le Généticien Pascal Lissouba malgré ses nombreuses erreurs, pour s’emparer du pouvoir le 5 juin 1997 après un coup d’état génocidaire contre le peuple congolais, de mettre en place sa constitution du 20 janvier 2002 sur mesure pour la violer avant et après le 20 mars 2016, Sassou et son clan d’ tribu MBochi d’Oyo sont des piètres humains devenus par pillages successifs de nos richesses des multi-milliardaires car ils n’ont jamais hérité d’entreprises familiales comme les Dassault en France, ce sont tous  des villageois ! Ils se sont hissés à la tête des institutions nationales congolaises pour toutes les détruire et retarder le pays d’un siècle au moins !
Le chaos historique généralisé les a tous rattrapés : Hôpital général de Brazzaville fermé pour la première fois depuis son ouverture 1958, les salaires, bourses et pensions de retraite non versés depuis 6 à 8 mois sauf des militaires MBochis d’oto et Tékés de la Cuvette pour éviter un coup d’état de palais.
Sassou et son clan mafieux doivent subir un AUDIT économique, politique et financier, donc tous azimuts de la part du FMI qui a découvert qu’ils sont restés encore délinquants en 2017 en tentant de cacher des centaines de milliers de dettes au FMI, c’est le summum de l’idiotie des MBochis d’Oyo du clan Sassou qui n’a plus d’issue au Congo. C’est sans aucun doute la chute du clan et son patriarche machiavélique et mais très sot puisque tout se découvre toujours à la fin ! 

Triste commémoration des 12 mois de privation de liberté fondamentale des candidats de la présidentielle du 20 mars 2016


La diaspora congolaise toujours déterminée à terrasser le tyran et génocidaire Sassou s’est retrouvée comme prévu le samedi 17 juin 2017 sur le parvis des Droits de l’Homme et des Libertés au Trocadéro à Paris sous un soleil et une chaleur rappelant le Congo-Brazzaville.

Voici les images 

Vidéo de la manifestation au Trocadéro sur le parvis des Droits de l’Homme et des Libertés

Rappelons ici que Sassou le tyran et génocidaire ne peut gagner une élection libre et démocratique, il le sait très bien ! Et tous les Congolais le savent aussi. C’est pour sa nullité en politique et en humanisme qu’il ne peut espérer une élection banale au Congo ! La communauté internationale via leurs ambassades au Congo  le savent aussi !

Pour un rappel historique, en juillet 1992, lors de la présidentielle organisée brillamment par le gouvernement de transition de André Milongo sous le patronage de la Commission électorale nationale indépendance (la CENI) et sous l’oeil vigilant de la Présidence de la Conférence nationale souveraine présidée par Mgr Kombo, il fut éliminé dès le premier tour ! Un rejet irréversible de son lugubre personnage ! Mgr Kombo, l’homme qui protégea le président du PCT, le diable Sassou, n’en était pas étonné ! Car ce dernier fut acculé par tous les conférenciers et le peuple congolais. Il avait déclaré pour se faire excuser et pour une amende honorable qu’il assumait tous les vices et les crimes du PCT, parti de Marien créé en juillet 1968 qu’il détournera à la barbe de tous les cofondateurs.

La présidentielle historique de juillet 1992, après l’indépendance, a vu le premier ministre de la transition sortant perdre à une sélection majeure alors qu’il aurait pu manipuler les résultats pour se déclarer vainqueur comme sait le faire Sassou depuis 1997. Il respecta les procédures de la jeune démocratie,et  fut éliminé comme le président du PCT, le diable Sassou. Deux candidats sont qualifiés pour le second tour : le Professeur de Génétique, Pascal LISSOUBA et Bernard KOLELAS. C’est le Professeur Pascal LISSOUBA qui l’emportait à plus 61%. Une victoire très écrasante pour confirmer le rejet du PCT et l’enterrer à jamais. Humilié le premier diable du peuple congolais va s’exiler en France, il rasera les murs des bâtiments haussmaniens et cherchera à se venger par la voie des armes. Il va s’atteler à cette tâche démoniaque avec quelques pauvres fidèles en errance à Paris. Dur dur l’exil !

Au début de l’année 1997, Sassou rassuré à Paris par des réseaux mafieux décide de rentrer au Congo pour appliquer le plan machiavélique qu’il avait concoctait sur le boulevard Magenta avec un petit réseau des paumés congolais à Paris. Il est accueilli à Maya-Maya comme un simple passager par un petit groupe de fidèles. Le pouvoir de Lissouba semble l’ignorer au lieu de le surveiller comme le lait sur le feu.

C’est à Owando qu’il va tester la réaction du pouvoir légitime en massacrant des citoyens. Sassou lance les hostilités le 5 juin 1997 contre la démocratie et le peuple congolais. L’assaut contre le pouvoir démocratique est soutenu par l’armée angolaise. Des milliers Congolais et de nombreux cadres sont poussés à l’exil à travers le monde ! Il y a plus 30 000 victimes !

Cela fait 20 ans d’errance de nos compatriotes et de tyrannie déguisée en démocratie familiale !

C’est la plus grande tragédie politique du Congo que nous vivons !

Les survivants congolais à travers le monde que nous représentons et à l’intérieur grâce à la Fédération de l’opposition (Frocad-IDC-J3M) continuent de mener ce combat pour restaurer la démocratie universelle sur la base des acquis de la conférence nationale souveraine.

Il faut rassembler toutes nos forces pour libérer tous les prisonniers politiques, terrasser cette tyrannie, arrêter, juger et emprisonner Sassou le tyran et génocidaire du Pool avec ses partisans ou son clan !

Il est temps de d’opérer cette synergie aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Congo pour arriver cette noble mission que notre peuple attend depuis 20 ans.

Le diaporama des Images

La grande manifestation de la Diaspora congolaise à Paris, le relais de celle la Fédération de l’opposition à Brazzaville


 

APPEL GENERAL 

de tous les Congolais, les Panafricains et les Démocrates au SIT-IN historique sur le parvis des Droits et des Libertés au TROCADERO à PARIS  

 

 

C’est une manifestation sur le parvis des Droits de l’Homme et des Libertés au Trocadéro ce samedi 17 juin 2017 à Paris de 15h00 à 19h00.

Elle fait suite à la manifestation organisée par la Fédération de l’opposition sous la présidence de Mme Claudine Mabondzot Munari, son équipe et les membres de la célèbre opposition.

Elle demande la libération de tous les prisonniers politiques et condamne le génocide du Pool !

 

Venez très nombreux en famille avec tous les outils pour crier votre colère et haine contre la tyrannie du Congo-Brazzaville, pays pétrolier devenu très misérable à cause d’une gestion familiale des vautours venus du village sans culture de base humaine, le Kimountou (Bomoto) ! A sa tête c’est Denis Sassou N’Guesso, alias DSN, qui pour se venger de son élimination à la présidentielle démocratique de juillet 1992, avait perpétré le coup d’état le 5 juin 1997 pour enterrer la jeune démocratie congolaise issue de l’historique Conférence nationale souveraine de 1991, et se réinstaller par la force des armes au pouvoir à vie avec les siens.